mercredi 12 septembre 2007

D comme Désir

Le Désir est-il une notion purement sexuelle ou bien une volonté ardue d'obtenir un objet convoité?
Je crois sans détour à la première acception car même si l'Homme complexifie à souhaits son fonctionnement, tous ses faits et volontés sont les fruits de son animalité. Aussi je crois que c'est fortement son comportement reproducteur qui dirige ses sentiments.
Le désir est cette caresse de volupté qui chagrine l'entendement et mystifie le concret. Par la convoitise dont il se nourrit et l'intelligence humaine qui le cultive il rumine les aigreurs et transcende la concupiscence.
Aussi il est autant l'objet des meilleurs trouvailles de l'Homme que de ses pires travers.
La femme est cet objet pour l'Homme masculin qui lui permet de décupler son instinct reproducteur avec toute l'intelligence et toute la malignité qu'il puisse.
Mais qu'est-ce un désir s'il n'est pas sexuel ?
Qu'est-ce une volupté si elle n'est pas charnelle?
Les femmes sont le suc existentiel de la réalité des hommes.
Toi femme je te désire entière.
Comme j'aimerais de ma langue perverse goûter à chaque recoin de ton intimité. Comme j'aimerais de mes caresses contrôler tes sens et te liquéfier, esclave...!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je l'avais déjà lu, privilégiée que je suis. Et j'avais déjà oublié... Ce ravissement et cet étonnement face à tant d'audace et de tortueuse complexité. Ohé, vous autres ? Que faites-vous ? Venez lire Mr Zlive... Vous ne le regretterez pas !

Anonyme a dit…

Le Désir, est-ce surtout l'appétence sexuelle?
N'est-ce pas aussi ce vers quoi tout homme-ou femme- tend à aspirer?:
Peut-être cette "volonté ardue d'obtenir un objet convoité", mais
princalement l'aspiration vers un idéal de vie,
Un objectif qui le pousse à se surpasser, à s'assumer, à dépasser ses
limites afin de le voir se concrétiser.
L'Homme ne peut-être uniquement cette bête avide de concupiscence qui se
laisse diriger par ses seuls instincts reproducteurs dans le but d'assouvir
sa libido consciente et insatiable.
Soif qui le conduit à réduire en esclavage la Femme, à en faire un objet
sexuel (consentant ou non) au service de ses gargantuesques appétits
reproducteurs (sans nulle intention génitrice énoncée!).
Il se laisse transcender par ses pulsions lubidinales et croit atteindre une
volupté qui n'est que la résultante physiologique et/ou psychologique d'un
facteur que l'on ne peut qualifier de désir mais de manifestation psychique
inconsciente de sa pulsion sexuelle!