vendredi 16 novembre 2007

Chats

- Biz,

- ça va ?

- Oui ça va.

- Pas grand chose à dire...

- Moi non plus je ne suis pas très inspiré, même si j'ai envie de dire des choses.
C'est comme ça y'a des jours assourdissants de silence, et des syllabes enchaînées à un souffle qui refuse de naître.
Alors chut...

samedi 10 novembre 2007

Entre mer et montagne

Tant de jalousie et pourtant si proches.
Laquelle se montrera plus cruelle ou plus amante?
L’idéal féminin est à ce point particulier qu’il exacerbe les pensées et dénude l’entendement.
Tant de vapeurs et de fragrances nous étouffent alors que si proche nous tenons des flaques.
A ce point immobiles et si absurdes sont ces phrases des moments irréels suspendues dans un râle d’éternité.
La haine est si lourde à porter qu’elle se mue en admiration.
Mer et Montagne sont les hydres de la concupiscence, ces étincelles de bonheur éternel convoitées par les hommes.

Châtiés, roués, flagellés et pourtant si dociles pourquoi sommes–nous passionnés par vous mesdames ?

Arrêtez, soyez laides, aigries, irascibles et laissez-nous enfin tranquilles, esclaves que nous sommes de vos joyaux.

mardi 25 septembre 2007

Abécédaire :C

Cycle

Chacun son Graal :
- quadrature du cercle pour les mathématiciens
- cycles en biologie
- circadien
- alpha et oméga religieux
Peut-on dire d’une roue qu’elle avance ou qu’elle recule ? Tout est relatif dira-t-on.
Et pourtant !

Comment qualifier l’oeuvre de la vie ?
Le cycle est-il l’image d’un éternel et vain recommencement ou bien la nécessaire récurrence permettant d’asseoir les structures afin que celles-ci évoluent ?

Cycle et rapports humains :
Au travers des âges les sociétés humaines ont évolué mais les rapports humains sont demeurés les mêmes. En effet si les écrits des siècles passés nous sembles si proches dans la description des sentiments, ce n’est pas seulement parce que les auteurs d’autrefois avait du génie mais tout simplement que les sentiments que l’on éprouvait jadis sont encore ceux que l’on éprouve aujourd’hui. Seules nos valeurs ont changé.

En fait le cycle est la base de la vie, ressassant sans cesse sa structure afin de combattre la dispersion chaotique.

Cependant le cycle n’est pas répétition car chaque cycle intègre les mutations éventuelles intervenues au cours de celui qui le précède. Et là où intervient la vie est son choix de perpétuer ou non telle ou telle mutation.( notons qu’il ne s’agit pas de déterminisme de la vie mais d’adaptabilité et pertinence de la mutation par rapport au milieu !)

Le cycle est en ce sens le moteur de la vie.

Cependant la capacité du cycle à garder les informations, son rôle de mémoire, est à double tranchant. En effet comment faire cohabiter cycle et infini ? Un cycle a-t-il un début proprement dit ?

Le cycle est la pierre philosophale des âges mais rigidifie les rapports humains : il y aura toujours des guerres et des paix car ils constituent sans doute un élément moteur de l’évolution (à voir bientôt dans Guerre : nécessité du progrès)

jeudi 20 septembre 2007

Succès ou Echecs ?

Les succès de la vie nourrissent la tranquillité de l'esprit et génèrent une euphorie de bonheur.
Les échecs quant à eux affaiblissent ceux qui les subissent et rendent souvent insupportable le sentiment de vivre chez ces derniers.
Pourtant au niveau de l'Homme, qu'est-ce qui est le plus nourricier?

Les succès sont les jalons de l'évolution, ce sont ces repères qui autorisent à l'humanité de toujours progresser mais leur existence est totalement liée aux multiples échecs qui les ont précédés. Les gloires éternelles sont dévolues aux succès alors que tant de portes, tant de travail de friche aura été effectué auparavant dans le triste anonymat des échecs. Au niveau des sentiments humains, si les succès emplissent de fierté et permettent leurs auteurs de jouir d'un sentiment de supériorité, ils inhibent au même moment leur qualité de remise en cause et leur acuité d'analyse. Car l'évidence dont il emplit ses auteurs est un fragile piédestal sur lesquels ceux-ci fanfaronnent et sont malheureusement acclamés par la foule, vorace écervelée.

Les échecs, difficiles à vivre, sont les garde-fous de l'humilité:
Recommencer, encore et encore. Pénible. Mais quelle jouissance pourtant de se battre contre cette arme absolue qu'est l'inconnu? Quels plaisirs tirerions nous des succès s'ils n'étaient que le fruit de l'évidence? Les multiples défaites dans la batailles sont autant d'occasions qui sont offertes à l'esprit humain de se transcender et décupler cet instinct de survie, cette foi en la victoire qui fait entrer l'homme en l'état de perfection et d'harmonie: l'état de Dieu.

Cependant il faut faire attention à ne pas opposer Echecs et Succès car ils sont les mamelles de l'humanité. Vouloir exalter l'un par rapport à l'autre serait une horreur. En effet dans l'éducation notamment, certains partis ont été pris quant à privilégier l'erreur ou bien la réussite. Des tentatives de focalisation dans un sens ou dans l'autre ne peuvent que résulter des infirmités intellectuelles des enfants. Succès et Echecs sont en fait le yin et le yang de la sagesse.

Tranquille bonheur de l'esprit,
Sagesse,
Tendre faiblesse et douce assurance...

lundi 17 septembre 2007

Pluie,

Délices de concupiscence
Vapeurs de râles
Bonheur saccadé
Regard partagé
Sourires complices
Émus et nus.

vendredi 14 septembre 2007

Ennui

Toutes ces heures oubliées.
Pas une ne reste.
La lente patience du temps se marie à l’horizon lointain.
Les rêves exhalent de la réalité métronome du jour.
Et encore.
Le temps viendra où ces heures manqueront.
Mais alors, plus une n’aura d’importance.

mercredi 12 septembre 2007

D comme Désir

Le Désir est-il une notion purement sexuelle ou bien une volonté ardue d'obtenir un objet convoité?
Je crois sans détour à la première acception car même si l'Homme complexifie à souhaits son fonctionnement, tous ses faits et volontés sont les fruits de son animalité. Aussi je crois que c'est fortement son comportement reproducteur qui dirige ses sentiments.
Le désir est cette caresse de volupté qui chagrine l'entendement et mystifie le concret. Par la convoitise dont il se nourrit et l'intelligence humaine qui le cultive il rumine les aigreurs et transcende la concupiscence.
Aussi il est autant l'objet des meilleurs trouvailles de l'Homme que de ses pires travers.
La femme est cet objet pour l'Homme masculin qui lui permet de décupler son instinct reproducteur avec toute l'intelligence et toute la malignité qu'il puisse.
Mais qu'est-ce un désir s'il n'est pas sexuel ?
Qu'est-ce une volupté si elle n'est pas charnelle?
Les femmes sont le suc existentiel de la réalité des hommes.
Toi femme je te désire entière.
Comme j'aimerais de ma langue perverse goûter à chaque recoin de ton intimité. Comme j'aimerais de mes caresses contrôler tes sens et te liquéfier, esclave...!

mardi 11 septembre 2007

Ces gens dehors

Ces gens dehors,
Si peu d'affinités mais tant de complicité.
Que peut-on confier à ces amis obscurs?
A-t-on des plaintes inavouables, des craintes, des frustrations que l'on ne saurait leur partager.
Est-il vrai que seul l'ivresse amorce la franchise et pourquoi est-il si dur d'être amis?
Que pouvons-nous face à la monotonie ?
Est-il d'envolée lyrique que nous puissions partager en jouissance infinie .
Que ne cesse de pleuvoir, d'irriguer les sens et l'insouciance.
Il est bon de se sentir léger, léger, attendri par cette douce monotonie de la vie et cette tendre naïveté de rien.
Il est facile d'être heureux, alors soyons!

samedi 8 septembre 2007

Abécédaire : B

BÂTIR
Pourquoi pas " Construire " ?
Tout d'abord c'est parce qu'on est à la lettre B et que d'ailleurs " Bâtir " fait plus noble que " Construire ".
Quand on parle de bâtisseur ou de constructeur, le premier fabriquerait des pyramides alors que le second se cantonnerait aux H L M. Alors quel pourrait ainsi être l'intérêt singulier de ce mot pour expliquer le monde ?
Si on continue justement à opposer " Bâtir " et " Construire ", on peut raisonnablement se demander si le monde est bâti ou bien construit.
Dans le premier cas on peut observer qu'intrisèquement Humanité suit une évolution dans le sens où elle s'enrichit de ses expériences antérieures.
Notons qu'il n'est pas dit si cette évolution est positive ou négative mais simplement qu'elle est. Bâti, le Monde l'est du fait de l'accroissement de sa complexité et de l'intégration de plus en plus de son fonctionnement.
Mais le Monde est-il un édifice en perpétuel perfectionnement ou bien une construction sans cesse détruite afin d'en reconstruire une plus performante ?
En effet peut-on dire que l'Humanité,au cours de son Histoire, a évolué dans le sens de l'enrichissement de l'Individu et de la prise de conscience universelle ?
S'il est vrai qu'il n'y aura sans doute plus de conquête coloniale comme celles qui sévirent entre le XVIème et XXème siècle ; s'il est vrai que non plus n'existera plus de forme institutionnelle de l'Esclavage à l'échelle mondiale, etc..., ce n'est pas parce que l'Homme est devenu bon en soit mais simplement que les données du problème ont changé, et que les batailles pour le Pouvoir ont changé de front.
En effet les esclaves d'hier sont en fait les salariés exploités, les abonnés, les endettés, etc...
Et la colonisation d'aujourd'hui est d'autant plus grave que celle d'hier car si on pouvait humainement s'offusquer contre les croisades d'autrefois en terre d'Afrique, que penser de spoliation " légale " ( actuelle) des richesses du continent par les multinationales?...
Enfin pour ne pas dériver dans la politique nous arrêterons là cette envolée, même si le sujet sur l'Afrique est loin d'être clos. Cependant notre propos actuel est de juger le Bâtiment Monde.
Force est de constater que si intellectuellement les Hommes évoluent, il est juste de se réserver quant à la qualification de cette évolution.
Pour ma part j'ai mon opinion là-dessus que je réserve pour une confrontation.
Zlive

jeudi 6 septembre 2007

Abécédaire :A

Abécédaire:A

Pourquoi un abécédaire ?
En fait c'est un moyen de prouver qu'avec n'importe quoi on peut tout expliquer.
Aussi je tâcherai de choisir un mot au hasard sur lequel j'épiloguerai chaque jour en suivant les lettres de l'alphabet.

ARTICULER :

Pourquoi ce mot plutôt qu'un autre ? Sais pas !
Si on observe sémantiquement ce mot : articuler c'est transférer un mouvement d'une direction à une autre. C'est aussi un schéma de l'esprit qui rend compte d'un environnement autour d'un sujet . Ou encore parler pour seoir à l'entendement d'autrui . Pourtant au delà de ces différents aspect du mot " articuler ", il apparait que ce dernier est fondamentalement humain, en ce sens qu'il restitue une situation objective et volontaire. En effet " articuler " est pour l'Homme en tant que verbe une action qui montre bien le désir de ce dernier de transférer les flux d'énergie d'une direction à une autre, de maitriser par là la puissance et d'agir sur son environnement.
Cependant dire qu'articuler est l'essence propre de l'Homme est une frontière qu'il serait bien péremptoire de franchir. Et s'il en serait le cas il faudrait alors montrer que les animaux ne sont pas capables d'articuler.
C'est en effet le cas ! Les animaux ne savent pas articuler , tant au niveau de l'élocution que de la maîtrise de leur environnement. Puisque ces derniers communiquent par sons et les rares tentatives à agir sur leur environnement (avec plus ou moins de succès selon les espèces) sont des prémisses articulatoires à la fois lents dans l'évolution de ces derniers et répétitifs quant à leurs occurrences. Aussi il serait abusif de parler de capacité à articuler de la part des animaux...
Je crois que s'il serait abusif pour l'heure avec si peu d'explication , d'en déduire que l'Homme se définit par sa capacité à articuler. On peut cependant se rendre compte que cette faculté tout au moins permet de définir la caractéristique motrice de son Essence.
Articuler c'est asservir le Monde.

Conclusion les ababas ne vont jamais dominer la Terre.

Zlive...

à venir : BÂTIR , CONFLIT ...